Aprés l’armistice des fiançailles, le mariage est un traité de paix, en attendant une autre guerre | Latika & Adarsh

Après l'armistice des fiançailles, le mariage est un traité de paix, en attendant une autre guerre.

Adarsh ne se préoccupait pas de ce qui se passait en dehors des murs dorés de son palais. Pourquoi le ferait-il après tout ? Les gens du peuple devraient être capables de se débrouiller par eux-mêmes, et puis de toute façon, Adarsh ne se rendait pas vraiment compte de la situation. Pour lui, ce n’était pas aussi grave que ça l’était en réalité. Parce qu’il faut dire aussi, qu’on ne lui rapportait pas exactement ce qu’il se passait dehors, alors évidemment, ce n’était pas totalement de sa faute. Il ne sortait pas pour voir de lui-même, mais il estimait que ce n’était pas dans ses attributions, et puis, il fallait bien reconnaître aussi qu’il avait bien plus important à faire que de se soucier de son peuple. Comme par exemple, organiser son mariage, enfin son énième mariage, mais il portait un réel enthousiasme à ce dernier, comment pourrait-il en être autrement en même temps ? Il allait avoir une épouse de choix.

Et il fallait bien reconnaître, que plus le temps passait, plus il était impatient. Même si elle était déjà sa maîtresse depuis un certain temps, il avait envie qu’elle ait le statut d’épouse du sultan. Que cela fasse plaisir ou non à ses autres épouses, il s’en moquait éperdument, il y avait bien peu de personnes dont il prenait l’avis en compte avant d’agir de toute manière. Ce n’était pas nouveau. Il y avait par exemple Minati, qui avait ce privilège, et Latika depuis quelques temps. Sa première épouse quand il était d’humeur… Et la liste pouvait se clôturer ici. Quoiqu’il en soit, il avait bien envie que les préparatifs pour ce mariage avancent plus vite. Certes, il voulait un vrai mariage royal, et pas le petit évènement dont personne ne se souvient, mais tout de même, il ne voulait pas que cela prenne des années et des années non plus.

Quoiqu’il en soit, il avait tout de même envie de passer du temps avec Latika. Même si elle n’était pas encore son épouse, elle restait sa fiancée et sa maîtresse, et donc, il avait tout à fait le droit de vouloir de sa compagnie. Et même si ce n’était pas le cas, il s’en serait octroyé le droit tout seul. C’était aussi l’avantage d’être le sultan. Quoiqu’en disent les autres, il faisait ce qu’il voulait. Il traversa les différents couloirs du palais pour arriver aux appartements qu’occupait sa magnifique fiancée. Après avoir fait l’effort de frapper à la porte, il pénétra à l’intérieur des dits appartements. Il observa la jeune femme et lui sourit, sincèrement ravi de la voir.

« Bonjour, j’espère ne pas te déranger, mais j’avais envie de te voir. »

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Adarsh était un homme qui se lassait vite des choses, c’était une vérité que tout le monde savait. Que ce soit la nourriture, les objets, les conversations, ou même les femmes. Il arrivait toujours un moment où Adarsh en avait assez, et où le sultan avait envie de changement, de nouveau, d’exotisme. Cela allait avec son caractère capricieux en même temps. Il ne fallait pas se demander après pourquoi Minati était ce qu’elle était lorsqu’on voyait le père. Quoiqu’il en soit, Adarsh avait toujours eu du mal avec les habitudes, le quotidien, la routine. Pourtant il en avait bel et bien une, mais il tentait au possible de la changer régulièrement, afin de ne pas s’ennuyer, car le sultan éprouvait bien vite de l’ennui.

Mais pourtant, ce n’était pas le cas pour Latika. Quand Adarsh avait une maîtresse, il passait du temps avec elle, puis changeait pour aller en voir un autre quand il était lassé, puis revenait plus tard vers la première, ou pas. Mais avec Latika, Adarsh ne se lassait pas, il avait tout le temps envie de sa présence, de la voir, de l’entendre, de partager des moments intimes avec elle. Ce n’était pas pour rien qu’il avait choisi de l’épouser. Tous savaient depuis longtemps qu’elle était sa maîtresse, même si le sultan était déjà marié plusieurs fois, il n’avait jamais cru utile le besoin de cacher ses relations, même celles où il ne passait qu’une unique nuit avec la demoiselle. Il était le sultan, il faisait bien ce qu’il voulait, et si ses épouses n’étaient pas contentes, il s’en moquait bien. Latika deviendrait sa femme, que cela leur plaise ou non. Et cela deviendrait même le joyau de sa collection, sa plus belle épouse, sa muse. Il était évident qu’il était très fier d’épouser une femme aussi belle. Ce n’était pas à la portée de tous, et il se fichait bien des autres, seul son propre plaisir comptait.

Et Latika était une partie intégrante de son plaisir. Il n’avait plus qu’une hâte, c’était qu’ils soient enfin mariés, ce qui ne saurait tarder. La cérémonie était programmée et elle se rapprochait à grand pas. Tant mieux, Adarsh commençait à être las d’attendre, impatient comme il était. Mais il n’avait pas le choix, s’il voulait une cérémonie aussi grandiose que prévue. Ce n’était pas son premier mariage, mais le sultan voulait qu’il soit le plus beau. Parce que Latika n’était pas une femme ordinaire. Il n’y avait nul doute qu’elle deviendrait son épouse préférée, alors il voulait que les choses soient bien faites, et que tous le sachent.

Il sourit sous le baiser en coin que lui adressa sa fiancée. Il glissa ses doigts sur sa peau douce et lisse, la dévorant des yeux, comme à chaque fois qu’il était en sa présence. Elle avait vraiment quelque chose de magnétique, qui captait la totale attention du sultan, et qui ne faisait qu’exacerber et accroître le désir qu’il avait pour elle.

« Vous savez bien que vous ne me dérangez jamais. Bien au contraire, je me languissais de votre présent. »

Il sourit doucement. Il n’avait aucune raison de douter de ses paroles et de leurs sincérités. Tout comme il n’avait aucun doute sur la jeune femme en elle-même. Et il était content d’entendre qu’elle était toute aussi charmée que lui qu’ils soient ensemble. C’était une bonne chose, parce qu’il avait bien l’intention de profiter d’elle.

« Et moi de la tienne. Je t’ai amené quelque chose. »

Depuis le début de leur relation, Adarsh ne cessait de la couvrir de présents, pour lui témoigner son affection, mais aussi pour la sublimer encore plus. Cette fois-ci, il avait fait commander une parure somptueuse et aux milles couleurs, incrustée d’innombrables pierres précieuses, qui rendrait jalouse n’importe quelle reine, impératrice ou tout autre titre honorifique et qui valait une véritable fortune. Mais rien n’était trop beau pour elle. Il ouvrit la boite qu’il avait apporté avec lui devant Latika pour lui montrer.

« J’espère qu’il te plaît. »

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Adarsh avait beaucoup de défauts, c’était une vérité. Mais on ne pouvait pas dire qu’il n’était pas généreux, du moins avec ceux dont il avait envie. Il couvrait régulièrement Minati de présents, certaines de ses épouses, ses maîtresses… Cela dépendait de ses envies, ses humeurs. Il faut dire aussi, qu’il changeait souvent d’envie concernant les femmes de sa vie. Il pouvait passer tout son temps avec une durant un mois, puis en avoir assez et la délaisser totalement pour une autre. Mis à part sa fille et sa première femme, Adarsh se lassait très vite. Mais il fallait bien reconnaître que Latika savait garder son attention, et elle le faisait avec brio. Le sultan était totalement sous le charme de la jeune femme, et il ne se lassait pour le moment pas du tout d’elle.

Au contraire, dès qu’il pouvait passer un peu de temps avec sa fiancée, il ne s’en privait pas, après tout, pourquoi le ferait-il ? Elle était absolument délicieuse, elle était magnifique et elle savait le contenter dans tous les domaines possibles. C’était donc totalement naturel qu’il veuille en faire son épouse, et il avait hâte que la date fatidique arrive enfin. Que cela plaise ou pas, il s’en moquait. Son futur mariage ne faisait pas l’unanimité, que ce soit parmi ses épouses, ses maîtresses, ses enfants, ses conseillers… personne n’avait le même avis, mais Adarsh ne demandait l’avis de personne, si ce n’est celui de Latika, et la jeune femme semblait comblée par cette perspective d’être son épouse, c’est tout ce dont il avait besoin. Il pouvait comprendre la jalousie des autres femmes qui occupaient son lit ou sa vie. Toutes ses maîtresses espéraient devenir ses femmes, et ses épouses n’avaient pas envie de le partager encore plus, mais il ne leur demandait pas leur avis. Adarsh faisait ce qu’il voulait, et il voulait que Latika soit son épouse, cela n’allait pas plus loin. Elle serait parfaite, elle avait déjà l’attitude et l’apparence d’une reine, et cela ne ferait qu’officialiser et appuyer un peu plus sa position et son rôle.

« Oh, il est magnifique ! Vous me comblez tellement. »

Le sultan sourit satisfait. Il ne doutait pas que cela lui plairait, cela plairait à n’importe quelle femme, mais Latika était assez belle pour que cela lui aille parfaitement. Le collier la mettait en valeur, et elle mettait en valeur le collier par sa beauté naturelle, en soit, c’était la combinaison parfaite, et il ne se lassait pas de la combler de présents.

« Vous me l’attachez ? »

Sans perdre son sourire, l’homme posa la boîte sur une commode et prit délicatement la parure entre ses doigts avant de la passer au cou de la jeune femme et de l’accrocher. Il laissa ses lèvres embrasser la peau de sa nuque avec tendresse. Il ne pouvait vraiment pas résister à Latika, elle était la perfection incarnée, ou du moins, c’est ainsi qu’il la voyait, et il ne voyait pas pourquoi il devrait s’en passer. Il passa ses bras autour de sa taille pour la serrer délicatement contre lui.

« Tu es tellement belle… il me tarde que le jour de notre mariage arrive. »

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Le sultan n’était l’homme le plus intelligent qui soit, c’était une évidence. Ce n’était pas forcément quelque chose dont il avait conscience, en même temps, il s’en fichait un peu. Tout ce qui comptait pour lui, c’était qu’il soit le sultan, et qu’il ait autant de femmes et de richesses dont il avait envie. Et il se débrouillait très bien pour cela, c’était probablement la seule chose pour laquelle il se débrouillait d’ailleurs, car en termes de gouvernement, on ne pouvait pas dire qu’il brillait. En même temps, si le peuple avait un quelconque intérêt pour lui, cela se saurait, et ce n’était évidemment pas du tout le cas. Il n’était sultan que parce que son père l’avait été avant lui, pas parce qu’il avait été choisi ou montré des capacités à diriger un pays. Mais cela lui importait peu, seul sa propre existence était pour lui digne d’intérêt, avec évidemment les membres de sa famille. Ses enfants, et ses épouses donc. Et Latika s’apprêtait à devenir l’une d’entre elles, ce qui le ravissait au plus haut point. Pourquoi ne le serait-il pas en même temps ? Elle était magnifique, de très loin la plus belle femme du royaume, et l’avoir en sa possession lui procurait beaucoup de satisfaction et de fierté. Parce qu’il ne doutait pas que plus d’un homme aurait voulu cette femme, mais elle était à lui, et il n’était pas question qu’il la partage avec qui que ce soit. S’il s’autorisait à avoir plusieurs femmes, ses épouses n’avait pas cette possibilité d’avoir d’autres époux, ou même des amants. Sinon les conséquences pourraient être dramatiques, et fatales.

Mais il avait toute confiance en Latika, il ne se méfiait pas d’elle une seule seconde, et la croyait tout à fait sincère avec lui. Il n’y avait qu’à voir la façon dont elle le regardait et lui souriait, il était certain qu’elle ressentait la même chose que lui. Après tout, elle lui avait déjà prouvé son attachement, et il ne pensait pas du tout au fait que celui-ci puisse être feint. Non, pour lui ce n’était pas possible. Alors il la couvrait de cadeaux, et il lui témoignait chaque jour son bonheur à l’idée de l’épouser, impatient d’enfin voir ce jour arriver. Il tenait de moins en moins en place, n’en pouvant plus d’attendre, et il n’avait jamais été un homme particulièrement patient. Mais il fallait que tout soit parfait, alors il se devait d’attendre que les préparatifs soient terminés.

« Et moi donc. Le temps me semble si long avant que je ne devienne enfin votre épouse. J’espère être à la hauteur ce jour-là, être la plus belle pour vous. »

Le sultan lui sourit, endormi par ses paroles et totalement sous son charme, comme toujours. Le temps lui semblait tout aussi long, et il avait de l’épouser là, tout de suite. Quoiqu’il en soit, il était heureux d’apprendre qu’elle partageait son impatience, certain qu’elle le pensait vraiment, et il se ferait une joie de l’admirer le jour j, n’ayant aucun doute sur le fait qu’elle serait totalement divine.

« Ces derniers jours sont interminables. Tu le seras, tu l’es toujours. Il n’existe plus belle femme que toi, et tous les hommes ainsi que toutes les femmes seront jaloux et jalouses. Tant qu’on parle du mariage, tu ne m’as pas dit ce que tu souhaitais comme présent. »

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Adarsh était un homme qui s’occupait et se préoccupait exclusivement de lui, en général. Il y avait quelques exceptions, mais elles n’étaient pas nombreuses (ce qui était logique pour des exceptions). Mais parfois, dans de rares occasions, il savait se montrer généreux. C’était souvent le cas avec Minati, à qui il offrait absolument tout ce qu’elle voulait. Mais c’était également le cas avec Latika. Ça ne datait pas d’aujourd’hui. Il avait toujours eu une fascination pour la « jeune » femme. Et il l’avait toujours couverte de présents. Pour s’approprier ses faveurs dans un premier temps, et ensuite pour continuer de lui témoigner son affection. Il ne voulait pas qu’elle pense qu’il allait l’oublier sitôt qu’ils seraient mariés. Pour l’heure, il n’y avait aucune raison pour qu’il se lasse d’elle, mais avec le sultan, on ne pouvait jamais être sûr de rien. Ses humeurs étaient changeantes, tout comme ses envies.

Mais Latika avait toujours su entretenir l’intérêt qu’il avait pu avoir pour elle. Cela faisait d’ailleurs un moment qu’il n’avait pas été intéressé aussi longtemps par la même femme. Comme quoi, elle savait vraiment bien s’y prendre, et si elle continuait de la sorte, il n’y avait normalement pas de raisons pour que cela change. D’autant plus qu’elle s’entendait bien avec Minati, ce qui était un bon point supplémentaire pour sa fiancée. Que cela plaise ou non à ses autres épouses et/ou ses maîtresses, ce n’était à dire vrai pas du tout son problème. Il ne gérait pas les affinités des uns et des autres.

« Oh, je ne demande rien de plus que de devenir enfin votre épouse. Vous m’offrez déjà tant de chose. »

Le fait que Latika ne demande rien ne donnait pas spécialement envie au sultan de la combler davantage. Après tout, il était habitué aux caprices de sa fille, alors ce n’était pas quelque chose qui le gênait. Mais il devait tout de même admettre qu’une femme humble n’était pas déplaisant. D’autant plus qu’elle le caressait dans le sens du poil, alors il ne pouvait qu’aimer. Etant donné que l’homme était particulièrement sensible à la flatterie. Il adorait qu’on le mette sur un piédestal, et ses sujets l’avaient bien compris. Ce qui était une excellente chose.

« Passer à un statut plus… agréable qu’être simplement l’une de vos nombreuses maitresses me satisfait déjà complètement. Mais en attendant… Je suis entièrement à vous. »

Encore une fois, c’était là des choses qu’il aimait entendre. Qu’une femme aussi belle que Latika prononce de telles paroles, cela ne pouvait pas le laisser indifférent, bien évidemment. Il espérait qu’elle ne cesse jamais de penser de la sorte. Et il était bien loin de s’imaginer quelles étaient les véritables pensées qui parcouraient l’esprit de la jeune femme. Il n’avait aucune raison de se méfier d’elle, et il ne le faisait absolument pas. Quoiqu’il en soit, il avait toujours profité de son amante, et il ne comptait pas changer ses habitudes. Adarsh ne se fit pas prier, pour posséder ce qui était déjà à lui, et posa ses lèvres sur celles de Latika, goûtant une énième fois à ses baisers.

« Voilà des paroles qui me ravissent particulièrement. »

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Evidemment, le sultan ne pouvait qu’être ravi que Latika le caresse dans le sens du poil. En même temps, ce n’était pas comme s’il attendait autre chose d’elle. Il en avait déjà, des épouses qui avaient gagné en confiance après le mariage, et qui pensaient pouvoir lui dire tout ce qu’elles voulaient, y compris lui faire des reproches. Ce n’était pas parce qu’il épousait une femme que cette dernière était protégée de tout. Au contraire, il pouvait se montrer bien plus dur avec celles et ceux qui étaient censés être proches de lui. Sa confiance, il ne la donnait jamais complètement. Il savait qu’il ne pouvait pas se le permettre, mais il estimait tout de même que sa famille lui devait une totale loyauté et fidélité, rien de plus normal que cela.

Il appréciait les paroles de Latika, et n’en attendait pas moins de sa future épouse. Il est vrai qu’elle avait toujours été délicieuse avec lui, et il espérait que les choses allaient continuer. Si tout cela devait cesser après leur mariage, il en serait fort déçu, et elle baisserait inéluctablement dans son estime. Même si elle restait magnifique, il attendait un comportement et une attitude précise de la part de ses épouses. Mais elle aurait bien le temps d’apprendre tout cela. Il n’avait pas envie de croire qu’elle pouvait le décevoir, ce serait un véritable pour le sultan, alors qu’il était complètement subjugué par elle. Comment pourrait-il en être autrement, alors qu’elle était une telle créature de rêve. Adarsh ne doutait pas du fait que leurs enfants tiendraient de la beauté de leur mère, et le rendraient d’autant plus fier et heureux. Car oui, il comptait sur le fait que Latika lui donne des enfants, même s’il en avait une ribambelle de ses autres femmes, il en voulait aussi de Latika.

« Et qu’est-ce qui pourrait vous ravir plus encore ? »

Comme si elle ne le savait pas. Adarsh savait que Latika était une femme intelligente, et c’était aussi pour cela qu’elle lui plaisait. On pourrait penser que le sultan préfère les femmes sottes et belles, pour ne pas supporter leurs remarques, mais ce n’était pas le cas. L’apparence comptait énormément, bien sûr, mais il aimait quand elles avaient un esprit vif et éclairé, et c’était le cas de la jeune femme, ce qu’il ne pouvait qu’apprécier. Il baissa délicatement une des bretelles de sa robe et embrassa la peau douce et délicate de son épaule. Respirant par la même occasion son parfum enchanteur.

« Tu le sais très bien, ma merveilleuse fiancée. »

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Latika était une femme particulièrement envoutante, c’était indéniable. Et la jeune femme, qui n’était en réalité pas si jeune que cela, le savait parfaitement. Adarsh aussi. Mais ça ne faisait rien. Il n’y avait rien de mal, à ce qu’une femme ait conscience de ses charmes, et sache les utiliser. Adarsh n’avait pas de type de femme particulier, mais il aimait celles qui s’assumaient, les vierges effarouchées, c’était amusant un temps mais c’était vite lassant. Mais le sultan, n’était en aucun cas lassé de sa fiancée. Du moins, pas encore. Parce que le sultan ne pouvait pas prévoir ses envies à l’avance, et si ses concubines ne faisaient pas un minimum d’efforts pour rester dans ses bonnes grâces, il finissait par les délaisser, et s’en lasser. Et le mariage n’était en aucun cas une sécurité pour cela.

Mais bon, pour l’heure, Latika savait garder tout son intérêt intact. Il est vrai qu’il était presque obsédé par la jeune femme, et que par conséquent, il n’accordait pas énormément de temps et d’attention à ses autres épouses, et ces dernières n’étaient donc pas vraiment ravies de leur mariage proche. Mais il ne leur demandait pas leur avis, il était sultan, et il faisait ce dont il avait envie, que cela plaise ou non. Pour le moment, Latika était dans ses bonnes grâces, elle est d’ailleurs celle qui l’était le plus, mais tout pouvait changer rapidement avec Adarsh. Si Latika se révélait être une épouse décevante, elle pourrait facilement dégringoler en bas de la hiérarchie.

« Oh, j’ai ma petite idée sur la question. »

Adarsh afficha un sourire. Evidemment qu’elle avait son idée sur la question. Le sultan n’était pas spécialement pudique sur ses envies, et puis, Latika n’avait jamais été particulièrement prude non plus en sa compagnie, ce qui était une bonne chose aux yeux de l’homme. En même temps, pourquoi se retiendrait-il avec une femme comme elle ? Elle était d’une beauté rare, et il se trouvait chanceux d’avoir mis la main sur elle. Il ne comptait pas la relâcher de sitôt.

« Mais… montrez-moi quand même. »

Le sultan observa la jeune femme, avant de glisser ses doigts dans sa chevelure soyeuse. Comment résister à une telle femme, et à une telle demande ? Ce serait un réel sacrilège. En temps normal, Adarsh était bien faible face aux avances des femmes, mais avec Latika, cette faiblesse était encore plus grande. Il lui offrit un sourire, avant de venir s’emparer de ses lèvres charnues, tout en pressant le corps de sa fiancée contre le sien de manière possessive et hâtée, laissant ses mains venir caresse sa peau encore vêtue.

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