Un prince qui peut faire ce qu'il veut est un fou. (Gabriel)

Messages : 341 Date d'inscription : 21/01/2014

« Ces fonctions présentent des risques, je l’ai toujours su. »

Gabriel s'en doutait, on ne s'engageait pas dans la garde royale sans avoir un minimum de conscience des risques que l'on encourrait. Mais il y avait une différence entre accepter le danger et le vivre. Geoffroy avait perdu sa femme pendant près de vingt ans et il retournait accepter des fonctions qui l'avaient éloigné de son épouse... Gabriel avait peine à le concevoir.

Il comprenait les sentiments de Jocaste et de Geoffroy. Lui aussi souffrait de ces sentiments que n'effaçaient ni le temps ni la distance. Mais si on lui donnait une nouvelle chance, ce qui semblait absolument impossible, il ne se lancerait pas sur la même trajectoire. Gabriel avait espéré que se retrouver de l'autre côté aurait convaincu Geoffroy de s'en prendre à son roi. Mais soit... il allait devoir se faire une raison, et cesser de vouloir se trouver des alliés à tout prix.

« Je n’ai pas de souci à les assumer, je ne les considère pas responsable de tout ce que j’ai dû endurer. »

Pourtant, aux yeux de Gabriel, il était évident que c'était le cas. On pourrait arguer que c'était la guerre, la responsable, bien plus que son métier, mais c'était un tout. Et par ailleurs, qui était responsable de cette guerre ? Le prince en savait encore trop peu, mais il était prêt à parier que son père y avait joué un rôle particulièrement actif.

Cet homme avait fait son choix, son expérience n'avait pas suffi à le convaincre. Alors qu'est-ce qui le pourrait ? Gabriel n'en savait rien. Il n'allait pas insister si c'était courir le risque que le roi ait vent de cette conversation.

« C’est la seule chose que je sais faire de ma vie. »

Cela, Gabriel avait du mal à y croire. Surtout que tout bien calculé, il avait dû être bien davantage autre chose que garde royal. Gabriel ne parvenait plus à croire que l'on puisse faire preuve d'une telle dévotion envers sa Couronne. Même s'il avait fait preuve de la même dévotion lui-même. Quand on désillait ses paupières, on ne pouvait plus jamais les refermer, malheureusement.

"Pourtant, vous avez bien dû faire d'autres choses, non ? De l'autre côté de l'océan ?"

Là, il avait bien conscience de se montre indiscret, mais tant pis.

Messages : 510 Date d'inscription : 06/08/2017

Un prince qui peut faire ce qu'il veut est un fou.

Si on se penchait un peu plus sur la vie de Geoffroy, il avait fait plus de chose en dehors de la garde royale que son rôle dans celle-ci, mais à ses yeux c’était ce qu’il avait fait de mieux. Pas dans le sens où il l’avait fait bien, mais dans le sens où c’était ce qui le rendait le plus fier tout simplement. L’homme avait servi sa couronne et il avait bien l’intention de le faire encore, même si ce n’était pas forcément lui qui allait décider de le faire ou non, puisqu’il devait attendre l’aval du roi qui risquait quand même de ne pas arriver. Mais cela n’enlevait pas le fait qu’il avait bel et bien le sentiment que c’était la seule chose qu’il était capable de faire et qu’il avait envie de faire dans tous les cas.

Mais visiblement, le prince ne pensait pas de la même façon. Gabriel lui affirma qu’il avait dû faire autre chose de l’autre côté de l’océan et ainsi, il mettait le doigt sur des choses qu’il n’appréciait pas forcément. Des choses dont Geoffroy n’était clairement pas fier. Il aimerait bien l’être, en un sens, mais ce n’était pas le cas.

« J’ai dû oui, je n’avais pas le choix. » Répondit-il dans un premier temps avant de reprendre. « J’ai bien dû m’adapter à cette vie… particulièrement désagréable de l’autre côté de l’océan. » Il avait vécu vingt ans environ de l’autre côté, il n’avait rien trouvé de très agréable à cette vie. Alors, il s’en était sorti au final, mais ça n’avait vraiment pas été très agréable pour lui. « J’ai fait ce que j’ai pu pour survivre, mais je n’ai aucune fierté de ce que j’ai dû faire pour survivre chez ces gens. » Reprit-il, en enchainant. « Je n’ai absolument rien à tirer de ce que j’ai pu faire là-bas. »

Il était un garde royal qui s’était perdu en chemin, qui avait dû faire quelque chose qu’il n’avait pas apprécié pendant tout ce temps et ce qu’il voulait, c’était tout simplement retrouver la place qu’il avait autrefois. Celle qu’il avait auprès de son épouse – et qu’il avait la chance de pouvoir avoir trouvé sans contrainte, sans soucis, sans que quoi que ce soit se mette entre eux (pour le moment malheureusement) –, mais aussi celle qu’il avait dans son royaume, qu’il avait pour le roi même si le roi était différent. Il ne savait pas quand il allait pouvoir retrouver cette deuxième position, mais il ne perdait pas espoir sur le fait qu’il allait la retrouver.

Geoffroy avait conscience qu’il était peut-être un peu dur dans ses propos, mais c’était ce qu’il pensait et ce qu’il ressentait. Et il n’avait aucune envie de mentir au prince. Il ne voyait même pas pourquoi il ne dirait rien sur ce qu’il ressentait concernant le royaume du bout de l’océan.

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Messages : 341 Date d'inscription : 21/01/2014

« J’ai dû oui, je n’avais pas le choix. J’ai bien dû m’adapter à cette vie… particulièrement désagréable de l’autre côté de l’océan. »

Pour Gabriel, ce n'étaient que des mots. Il n'arrivait pas à trouver de la consistance aux propos de son interlocuteur, pour la simple et bonne raison qu'il n'était finalement pas capable de se mettre à sa place. Il ne réussissait pas à comprendre ce que son interlocuteur avait vécu... et c'était assez frustrant. Geoffroy Wincane avait vécu si longtemps de l'autre côté de l'océan qu'il devait s'imaginer que le prince devait être capable de se le figurer en un seul clignement d'oeil, mais ce n'était pas le cas.

Le prince devait constamment jongler entre ses a prioris, ce qu'on lui avait fait croire toute son enfance, ce qu'il avait découvert ensuite et la vérité plus concrète, celle qui avait encore trop tendance à lui filer entre les doigts. Il ressentait le besoin de tout connaître dans le moindre détail, ne serait-ce que pour compenser ces années d'ignorance et d'aveuglement. Il comprenait que ces terres étaient différentes, que les conditions de vie étaient éprouvantes... mais tout cela restait diablement abstrait, pour lui. Beaucoup trop abstrait.

« J’ai fait ce que j’ai pu pour survivre, mais je n’ai aucune fierté de ce que j’ai dû faire pour survivre chez ces gens. Je n’ai absolument rien à tirer de ce que j’ai pu faire là-bas. »

Geoffroy éludait le sujet, c'était évident. Sans doute parce qu'il avait honte, et le prince devrait peut-être respecter cela et ne pas faire preuve d'une indélicatesse malvenue... mais la délicatesse, jusqu'alors, ne lui avait finalement pas servi à grand-chose. Mais Gabriel se fichait bien, en vérité, du fait que son interlocuteur soit fier ou non de ce qu'il avait fait.

Il ne comptait d'ailleurs pas le blâmer ou le juger pour ce qu'il avait fait ou non. Il voulait juste entendre la vérité, toute la vérité. Il ne voulait plus qu'on le ménage, c'était une chose qui lui était devenue beaucoup trop insupportable.

"Mais qu'est-ce que vous avez fait exactement ?" Il marqua une pause. "Je n'ai pas l'intention de vous blâmer ou de vous accuser pour ce que vous avez fait, je sais que certaines situations nous poussent... à agir à l'encontre de nous-même. Mais je veux savoir précisément comment était votre vie là-bas... C'est... important pour moi."

Messages : 510 Date d'inscription : 06/08/2017

Un prince qui peut faire ce qu'il veut est un fou.

Même si c’était son quotidien, puisqu’il attisait forcément la curiosité de tous, Geoffroy n’aimait pas parler de ce qu’il avait vécu lors de ces années de l’autre côté de l’océan. Et encore moins avec le prince même. D’une part, Geoffroy se disait que le jeune prince n’avait pas forcément besoin de connaître tout cela, mais également il craignait que ce dernier ne parle de trop à son père. Il n’avait aucune envie de donner une mauvaise image de lui, son but était quand même qu’on l’accepte dans ce royaume qui était le sien, comme s’il n’était jamais parti et sans s’imaginer qu’il puisse avoir apprécié ces années là-bas, qu’il puisse avoir décidé de se tourner vers l’ennemi. À choisir, Geoffroy aimerait donc éviter de parler de tout cela, mais le prince ne manquait pas d’insister encore et encore en lui demandant ce qu’il avait fait exactement.

Il précisa qu’il n’avait aucune envie de le blâmer, de l’accuser ou autre, mais qu’il avait simplement besoin de comprendre et de savoir comment était sa vie là-bas précisément. Gabriel affirma en prime que c’était important pour lui. L’ancien garde royal devait bien avouer qu’il ne voyait pas réellement en quoi cela pouvait être à ce point important pour le prince et cela le laissa particulièrement perplexe. Cependant, ce qu’il comprenait par contre, c’était que le prince n’allait pas en démordre et tant qu’il n’aurait pas les réponses à ses questions, il allait sans doute insister. Au vu de son affiliation avec le roi, il valait mieux qu’il réponde à sa requête. Du moins pensait-il. Même si ça ne lui plaisait vraiment pas de devoir entrer dans des détails du genre.

« J’ai été dans l’obligation d’agir contre toute morale. De voler, de truander, de faire affaire avec des personnes qui mériteraient sans doute de nombreuses années en geôle. » Et pourtant, à l’époque il n’avait pas le choix. « Je me suis retrouvé à devoir faire affaire avec des habitants de ce royaume, ce qui va évidemment à l’encontre de tous mes principes. » Ce n’était pas pire que de truander sans doute, mais à ses yeux ça se valait quand même.

Il pourrait entrer encore plus dans les détails, mais Geoffroy se permettait de considérer que c’était déjà bien assez comme cela. Ça pouvait sembler peu, mais à ses yeux ça ne l’était pas du tout, parce que tout cela allait largement à l’encontre de ses principes, de ce qu’il était. De celui qu’il était tout simplement.

« Pourquoi est-ce à ce point important pour vous ? » Se permit-il de demander, en se disant qu’il posait la question sans être sûr d’obtenir la réponse tout de même. Mais il ne pouvait pas s’en empêcher, il était trop curieux.

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Messages : 341 Date d'inscription : 21/01/2014

« J’ai été dans l’obligation d’agir contre toute morale. De voler, de truander, de faire affaire avec des personnes qui mériteraient sans doute de nombreuses années en geôle. Je me suis retrouvé à devoir faire affaire avec des habitants de ce royaume, ce qui va évidemment à l’encontre de tous mes principes. »

Gabriel pouvait reconnaître que c'était un mode de vie plutôt déshonorant, en effet, et à des lieues de ce que cet homme était supposé porter de valeurs au sein du royaume, malgré tout, il restait sur sa réserve, il se posait de nombreuses questions.

Oh, il était convaincu que son interlocuteur était sincère, qu'il avait bel et bien été forcé et contraint d'agir à l'inverse de ses convictions et de sa morale pour survivre, mais un tel comportement était-il à imputer à l'endroit où il se trouvait ? Peut-être pas. Après tout, l'homme aurait-il été contraint de voler et de truander si ces terres n'avaient pas déjà été pillées et saccagées ? On récoltait ce que l'on semait, c'était du moins l'opinion que Gabriel ne savait qu'embrasser à force de jauger, au fur et à mesure, les conséquences des actions de son père sur tout ce qui l'entourait.

Quant au fait de devoir collaborer avec des habitants de l'autre terre, ce semblait logique. C'était suivre cette logique ou être considéré en paria, c'était absolument normal, après tout. Gabriel commençait à se demander, tout de même, si l'homme était sincère dans son discours ou s'efforçait d'affirmer que collaborer avec ces gens avait été l'enfer de crainte que ses propos soient rapportés au roi. La démarche serait compréhensible, pour tout dire. Il serait assez normal que ce genre de questions se posent... Tout ce qui venait aux oreilles d'Edgar Basiel pouvait éventuellement vous être fatal.

C'était beaucoup, c'était trop. C'était un fait, et il avait besoin de le jauger dans sa totalité, dans sa complexité : c'était quelque chose d'important pour lui.

« Pourquoi est-ce à ce point important pour vous ? »

"Eh bien... ça devrait être important pour tout le monde, je pense, non ?" Il marqua une pause. "Personne ne le dit clairement, ou du moins pas en ma présence, mais je ne suis pas dupe, c'est une guerre qui se prépare. Et j'estime que cette situation est suffisamment alarmante pour comprendre contre qui on se bat exactement."

Messages : 510 Date d'inscription : 06/08/2017

Un prince qui peut faire ce qu'il veut est un fou.

Geoffroy se trouvait dans une situation particulière, il savait qu’il n’avait encore rien d’acquis, qu’il n’avait pas la confiance du nouveau roi de Féerie (qui n’était pas si nouveau que ça, mais la dernière fois qu’il avait eu posé les pieds dans ce royaume, ce n’était pas lui le roi). Il devait se montrer prudent donc, sur ce qu’il disait, sur ce qu’il affirmait. Et discuter avec le prince lui faisait un peu peur, pas concernant ce qu’il pouvait réellement lui dire, mais pour ce qu’il pourrait lui apprendre que Edgar n’aurait pas envie de lui apprendre. Il n’avait aucune idée de comment le roi traitait son fils, il ne savait pas ce qu’il pouvait se permettre de dire en face de Gabriel. Il n’avait aucune envie que Edgar trouve une excuse pour lui renvoyer d’où il venait, sans lui permettre d’être enfin avec son épouse.

En tout cas, visiblement, on ne parlait pas réellement de conflit devant le prince mais ce dernier n’était pas dupe et avait conscience qu’il y avait une guerre qui se préparait. Forcément, avec l’absence de la barrière c’était un risque à courir. Si Geoffroy avait loué la disparition de cette fichue barrière, il avait conscience que c’était exposer Féerie à d’anciens démons. Il avait regretté de ne pas pouvoir être avec son épouse toutes ces années, mais il n’en avait jamais voulu à son royaume de se protéger du royaume du bout de l’océan.

« Ce que vous devez savoir et avoir bien conscience, c’est que ces personnes n’ont ni foi, ni loi et n’agissent que dans leur but propre. » Geoffroy n’avait pas envie de prendre trop de risque à répondre au prince, mais en même temps il ne pouvait pas juste ne rien dire (même si son avis était particulièrement biaisé). « Ils n’ont aucun équilibre chez eux, et ne supportent pas l’équilibre chez les autres, s’ils peuvent détruire quelque chose, ils n’hésitent pas à le faire. » Geoffroy se montrait trop dur, surtout qu’il avait quand même réussi à s’en sortir pendant ces vingt années. Mais son retour dans son pays ne pouvait que lui rappeler à quel point cet endroit était un enfer, quand ici tout était parfait, tout était sous contrôle (à première vue). « Ils ont tués le prédécesseur de votre père sans vergogne, ils auront plaisir à s’en prendre à votre famille. » Ou pas, mais Geoffroy ne parvenait pas à penser autrement. « Vous avez raison, quelque chose de grave se prépare, mais je pense que nous pouvons avoir toute confiance en votre père pour savoir exactement comment s’en sortir. »

Au fond, Geoffroy ne connaissait que très peu Edgar, mais il lui inspirait une certaine confiance. En espérant que ça puisse être réciproque et que l’homme ne remette jamais en question sa présence à Féerie.

Code by Gwenn

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Messages : 341 Date d'inscription : 21/01/2014

« Ce que vous devez savoir et avoir bien conscience, c’est que ces personnes n’ont ni foi, ni loi et n’agissent que dans leur but propre. »
C'était un discours que Gabriel avait maintes fois entendu. Et par le passé, il avait écouté sans broncher et admis que c'était peut-être, en effet, aussi simple que cela, et qu'il n'y avait pas forcément besoin d'aller chercher plus loin. Aujourd'hui, il n'était pourtant plus de cet avis, car il avait été forcé de constater à quel point un tel discours était tout naturellement réducteur.

Oui, peut-être que ces personnes étaient peu scrupuleuses, mais Gabriel commençait à se dire qu'elles l'étaient devenues pour une raison bien précise. Quant à agir pour son propre but... n'était-ce pas ce que les Féeriens faisaient tout autant. Chacun veillait à ses intérêts propres en négligeant tout le reste... c'était visiblement leur unique manière de faire.

« Ils n’ont aucun équilibre chez eux, et ne supportent pas l’équilibre chez les autres, s’ils peuvent détruire quelque chose, ils n’hésitent pas à le faire. »
Là encore, Gabriel n'était pas du tout convaincu du discours de son interlocuteur. Car qu'en était-il de leur équilibre à eux ? Les innocents finissaient en prison et les coupables s'en sortaient impunément... Est-ce que c'était vraiment juste ? Est-ce que c'était vraiment ce qu'on pourrait qualifier d'équilibre. Oui, l'équilibre était une question de perspective, visiblement, alors que ce devrait être quelque chose d'objectif.

Gabriel n'y croyait pas du tout de son côté, même, il était persuadé que c'était ce dont Féerie pâtissait : un équilibre qui n'était que de façade et n'était pas du tout révélateur de la réalité, des faits bruts, de ce qui mériterait d'être observé sans détour et en toute transparence.

« Ils ont tués le prédécesseur de votre père sans vergogne, ils auront plaisir à s’en prendre à votre famille. »
Là encore, Gabriel ne savait que penser... Il avait davantage de doute sur cette question, il était même prêt à admettre que c'était peut-être vrai. Alors oui, il pensait tout de même qu'il y avait du vrai dans tout cela, mais il n'empêche.

"Peut-être que notre famille l'a mérité."

Il voulut ajouter que le prédécesseur de son père l'avait mérité aussi, mais il avait fini par comprendre que la mort du roi Dorian été due, avant tout, à l'ambition démesurée de son père bien plus qu'aux attaques de leurs ennemis.

« Vous avez raison, quelque chose de grave se prépare, mais je pense que nous pouvons avoir toute confiance en votre père pour savoir exactement comment s’en sortir. »
"Je dois vous contredire sur ce point." Le regard de Gabriel se fit fuyant. "Mon père n'a pas la moindre idée de ce qu'il fait ni de quelle manière s'en sortir. Et c'est la confiance aveugle de notre peuple envers son souverain qui causera sa perte." Il l'observa plus attentivement. "Je pensais que vous mieux que personne serait capable de reconnaître cela."

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